Pulp My Festival

Le festival Lumière, avec la pulpe

Une soirée avec Bill

kill

Du sang, des membres découpés traînant sur le sol, une combinaison jaune devenue culte, samedi, au Pathé Vaise, la Soirée Kill Bill a tenu ses promesses : quatre heures d’action pour le plus grand plaisir des spectateurs. Au programme : Kill Bill volume 1 et 2.

Léa Drucker introduit la séance rappelant que « c’est une belle aubaine » car selon le souhait de Tarantino le film est projeté en 35 mm. Celle qui se définit comme une « traqueuse » s’attaque ensuite à la présentation du film « tellement puissant, inoubliable. Une jubilation absolue, une expérience physique et organique. C’est un jacuzzi de références culturelles au cinéma que Tarantino apprécie. Une performance d’action et de dialogue.» On apprend aussi que les films devaient initialement n’être qu’un seul film de quatre heures. « Tarantino a réalisé le rêve sublime et fou du cinéphile en entrant dans ses références cinématographiques. » Et de conclure « Tarantino dit qu’il faut être éprouvé pour voir un film, c’est une expérience physique, alors j’espère que vous êtes mal assis ! »

Mal assis ou pas, le spectacle a été au rendez-vous, l’occasion de redécouvrir ces deux films cultes mêlant habilement l’univers des mangas japonais à celui du kung-fu. Dialogues percutants, images parfois proches de la Bande dessinée et de l’univers pop art, le tout sur fond de vengeance, à consommer sans modération.

Marion Riegert

 

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